(s’)investir dans les médias J’éprouve toujours le même plaisir, devant le stand de magazines à choisir ma revue préférée. Les magazines - ça m’a toujours fasciné - sont le reflet de la diversité de notre centres d’intérêts. Il y en a pour tous les goûts, selon nos affinités et nos états d’âme du moment. Des têtes couronnées, aux corps dénudés, de l’accastillage au jardinage, de la philatélie à la numérologie, du ballon rond à la balle jaune. Acheter un magazine, c’est une injonction au plaisir, une invitation au voyage. Direct, ça te pose, ça te détend, ça sent directement la sérénité, le bonheur, le voyage en train, le lézardage au bord de l’eau et les copains. Alors que l’avenir de la presse quotidienne est incertaine, son business model fragile et sa digitalisation inévitable, je suis persuadé que les magazines ont un grand avenir devant eux. Tous n’existeront plus mais les meilleurs subsisteront. Le format papier est particulièrement adapté aux magazines qui mettent souvent l’accent sur les contenus graphiques et les formats longs. Et même le digital semble compatible avec les périodiques, l’information y est moins périssable et donc mieux approprié à l’archivage et au référencement. Parce que je crois en l’avenir de la presse périodique, j’ai décidé de m’y impliquer d’avantage en rachetant avec Albin Serviant (I/O media) le groupe IDEAT et ses 3 magazines : IDEAT Magazine, thegoodlife. et DimDam Dom. Ce n’est pas un achat fortuit, c’est une histoire de coeur. Ca fait 8 ans que j’achète TheGoodLife et j’ai toujours été séduit par sa ligne éditoriale. Comme un enfant, je jette souvent un coup d’oeil de loin dans le kiosque pour savoir si le nouveau numéro est sorti. Tellement séduit d’ailleurs, qu’il ya un an jour pour jour, le 6 mai 2021, j’écrivais un email à son fondateur Laurent Blanc que je rencontrais quelques jours après dans son appartement Parisien. De cette discussion informelle, autour d’un verre de vin, est née cette aventure et son aboutissement. J’ai découvert un Homme, une personnalité et une histoire bouleversante. Laurent a créé avec sa femme un groupe à leur image, élégants, intenses et sensibles. Même si je connais de mieux en mieux l’univers couvert par le groupe Ideat, le design, la décoration et le “lifestyle” en général, le monde des médias reste nouveau pour moi et je suis rassuré d’être aux côtés d’Albin qui n’en est pas à son premier coup. Albin a racheté le magazine Tétu en 2018 puis Opera Magazine en 2020. Et encore bravo à toutes les équipes de rédaction qui font un travail exceptionnel et ont fait de cette marque celle qu’elle est devenue aujourd’hui. Longue vie au groupe Ideat !