Quand j’ai lancé ma première boîte, Fotolia, je n’avais pas de quoi vivre. Pendant plusieurs mois, j’ai vécu au crochet de ma femme, que je remercie encore aujourd’hui.
Quand mes deux business angels sont arrivés, j’ai enfin pu me payer un petit salaire. Pas énorme, mais suffisant pour enlever le stress du quotidien et me donner encore plus à 100 % sur mon projet.
C’est exactement ce schéma que nous avons voulu reproduire chez Hexa.
Il y a beaucoup de fondatrices et de fondateurs qui ne se lancent pas, simplement pour des raisons financières. Et même si l’entrepreneuriat implique de prendre des risques, ces risques ne sont pas les mêmes pour tout le monde, à toutes les étapes de la vie.
Pour rendre l’entrepreneuriat accessible à toutes et à tous, nous avons mis en place le Minimum Viable Salary (MVS). Concrètement, cela signifie que, durant les 12 premiers mois – le temps de lancer leur startup, d’obtenir une traction solide et de lever un seed – nos fondateurs et fondatrices bénéficient d’un salaire qui leur permet de maintenir une stabilité financière.
Ce dispositif maximise également la vélocité, essentielle pour une startup. Les founders peuvent se consacrer pleinement à leur projet sans devoir faire du freelance ou multiplier les petits boulots à côté.
Le montant du MVS est ajusté à la situation individuelle de chaque fondateur ou fondatrice, en tenant compte de leurs besoins essentiels (comme le nombre d’enfants à charge, par exemple).
ℹ Pour les néophytes, le concept de MVS s’inspire du MVP (Minimum Viable Product), un terme bien connu dans la tech qui désigne la version la plus simple et fonctionnelle d’un produit, suffisante pour être testée et déployée dans une première phase.
👉 Mehdi, CEO et cofondateur de Cycle, en parle mieux que quiconque. Je vous invite à lire l’article de blog en commentaire, qui répond à toutes vos questions sur le MVS.