No Code
Pour commencer cette année, je dois vous avouer quelque chose.
Ce genre de chose que l’on ose pas dire, un peu présomptueux, voir très arrogant.
Depuis le début de eFounders, je suis obsédé par Salesforce et un des mes objectifs à toujours été de les détrôner.
Salesforce est un mastodonte. Ils n’ont pas juste inventé le meilleur CRM, ils ont inventé le concept même de SaaS (Software as a Service). Leur principe était simple, louer un logiciel au mois plutôt que d’obliger leurs clients à l’acheter. En fractionnant le coût, ils ont baissé le ticket d’entrée et ont ainsi démocratiser l’accès à ce genre de logiciels et ainsi touchés des millions d’entreprises. C’est là leur coup de génie.
Comment aller les détrôner alors ? J’ai mis longtemps pour m’en rendre compte mais je crois que j’ai compris. Au lieu d’aller contre eux, il faut abonder dans leur sens. SalesForce ne jouit pas de la meilleure réputation en terme de produit. Le modifier pour le faire correspondre à son cas d’usage coute énormément, en énergie et en argent. Si vous voulez utiliser SaleForces pour votre organisation et que vous sortez du traditionnel cas d’usage de la vente alors il vous faudra une armée de développeurs pour un résultat au final pas toujours à la hauteur des standards du marché
SalesForce a réduit le prix d’entrée pour démocratiser l’accès au CRM. Pour aller encore plus loin dans la démocratisation il faut permettre à n’importe qui, sans effort et sans compétence particulière, de pouvoir modifier le produit pour l’adapter à ses besoin.
SalesForce a donné accès au CRM au plus grand nombre en remplaçant le logiciel (Software) par le SaaS. Avec folk on veut aller encore plus loin dans la démocratisation en bannissant le code lui-même.
On est persuadé qu’en reprenant la logique du No-Code et de celle nouvelle génération d’outils de productivité, on est capable d’imaginer un CRM tellement flexible à modifier et intuitif qu’il pourra être modifier et utiliser par n’importe qui.
Avec folk, on ne veut pas seulement grignoter une part de l’immense marché du CRM, on est convaincu qu’en le rendant modifiable à souhait, sans effort et sans coût, sans code, on va ouvrir un nouveau segment de marché encore bien plus grand et bien plus profond.
Comme Saleforce a banni le software, nous banissons le code, nous l’affichons, et le revendiquons !