Iconic House : Bilan d’une première année
On a commencé Iconic.house cette année et il est temps de faire un premier bilan : trois maisons achetées en un an (l’étoile des Baux dans les Alpilles , le 1550 à Courchevel et une troisième dans un endroit incroyable bientôt annoncée) et des premiers clients aux anges.
Au-delà des chiffres, cette année ça a été surtout 4 apprentissages :
Travailler avec son frère
Je me suis associé pour cette aventure à mon frère Robin MICHEL qui gère au quotidien Iconic.house. Même si ce nouveau business était un prétexte pour travailler ensemble, on espérait que ça ne vienne pas détériorer notre excellente relation. J’ai eu un peu peur les premiers mois, le temps de trouver une manière de fonctionner ensemble mais je crois qu’on a passé une vraie première étape et finalement c’est beaucoup plus de plaisir que de frictions. Nous savons que nous devons rester vigilants pour que ça dure le plus longtemps possible.
Interagir avec les banques
Pour acheter nos maisons il nous faut emprunter de l’argent aux banques. Ce que je pensais être une formalité c’est révéler un défi bien plus grand que ce que j’imaginais et un exercice tout à fait différent de celui de la levée de fonds auquel je suis habitué. J’avais cru faire mes devoirs en préparant une super présentation. Après quelques échauffourées, on a vite compris que c’était d'avantage la rentabilité court-terme du bien plus que la vision long-terme du modèle qui intéressait les banques. On a appris et on remercie les 3 banques différentes qui nous ont suivi jusqu’à maintenant.
Découvrir le monde de l'hospitalité
L’hospitalité est finalement pas si loin du monde du logiciel. Il s’agit de concevoir des produits et de penser des expériences, dans le monde réel plutôt que dans le monde virtuel. C’est le grand apprentissage de cette année et peut-être la chose qui m’excite le plus dans l’avenir. On se forme avec Robin sur le tas, et même si c’est quelque chose qui nous fascine depuis longtemps on a encore beaucoup à apprendre. On a eu la chance de rencontrer Grégoire Boulant et Louis Pierre dont c’est le métier et qui nous aident beaucoup sur ces sujets.
Faire de l’immobilier
Rechercher, visiter, acheter des maisons : en vérité c’est tout un métier avec des codes assez différents des codes du corporate. A part quelques exceptions, les intermédiaires restent très amateurs, les rapports sont peu francs et la combine prime devant le contrat. J’ai vu des choses qui n’existent pas dans nos univers où le moindre manque d’intégrité est instantanément sanctionné par le marché. Nous avons compris que le nerf de la guerre était de trouver des biens exceptionnels et qu’il nous reste encore beaucoup de travail pour mieux les sources et mieux les acheter.
Bref une année exceptionnelle, beaucoup d’apprentissages, de très belles rencontres et définitivement beaucoup de plaisir. Il ne nous reste plus qu’à souhaiter que l’année prochaine soit aussi incroyable.